Monday, April 09, 2012

Byron Bay - Blues Fest 2012 - Monday 9th

Après le fiston à papa Zappa reprenant pas à pas les chansons de papa (bien sympa)...




Un autre groupe que je peux cocher sur ma liste : Yes !

Le line-up cette fois-ci, comme ils changent sans arrêt :

- Chris Squire à la basse (le seul à avoir figuré dans tous les line-ups !)
- Steve Howe à la guitare
- Alan White à la batterie
- Geoff Downes aux claviers (ex Buggles avec Trevor Horn)
et un petit nouveau qui n'a rien à envier à Jon Anderson
- Jon Davison on vocals

Une bien belle station de travail synthé !



La batterie est pas mal non plus.

Une petite musique guillerette annonce le début du commencement.



Un magnifique concert, avec de très beaux visuels.





Le sol tremblait au son du pédalier Moog Taurus II déclenché par Squire. Un régal ! Aucun autre synthé ne parvient à secouer le pantalon comme ça, sans foutre le bordel dans le reste du spectre, tout en ayant pourtant des harmoniques (et donc une note bien définissable).



Chris Squire a toujours autant l'air de jouer de l'ukulélé, tant son gigantisme nanifie ses guitares basses.



Mais noooon, c'est pas fini. C'est un piège.

Le rappel : Roundabout



J'ai rarement entendu une foule hurler comme ça. L'air était tellement saturé de son, que les cris étaient... justement, saturés.

Ce n'est pas souvent qu'on a l'occasion d'être témoin de saturation acoustique. La dernière fois, c'était il y a une dizaine d'années, pendant un concert de la chorale de La Noucelle : église trop petite, chorale trop volumineuse.
Les voix étant assez pures, la moindre distortion se fait entendre, car peu d'harmoniques pour la masquer. Sur quelques notes tenues en fff... Krrrrrrrr.

Je pensais tout d'abord avoir eu la berlue, mais m'étant renseigné depuis, ça existe bel et bien.

Qui plus est, ça semble normal. Effectivement, les molécules composant l'air finissent bien tôt ou tard par atteindre une élongation maximum de leur mouvement, ce qui distord la forme d'onde.

Ouhlala... il est temps que je souffle les bougies et que je me mette au lit. Ca devient trop chiantifique.

Yes, Yes........ Yes, Yes........

Friday, April 06, 2012

Byron Bay - Blues Fest 2012 - Friday 6th

Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de cocher non pas une, deux, mais TROIS cases dans sa liste de trucs à voir/faire avant de claquer !

Joe Satriani : Check !

Steve Vai : Check !

Earth Wind & Fire : CHECK !!!

:-)


Steve Vai est vraiment le "Whammy Bar Master". Un contrôle, une touche, ... des doigts interminables. Incroyable. Et bien que ce festival soit relativement petit par rapport aux stades qu'il remplit, une bonne humeur et une joie de jouer non simulée.

Je reste ébaubi devans la capacité de son vibrato à conserver l'accord. Même en soulevant la guitare tout entière par la tige, et en secouant plusieurs fois de bas en haut, une fois revenu en place, rien n'a bougé.



Satriani remporte la palme de la guitare la plus moche ! Bleue avec des bandes rouges... On fait pire cependant : le drapeau anglais (niark niark niark).



Ils ont d'abord joué chacun leur tour, trois ou quatre morceaux. Steve Lukather a ouvert le bal, suivi de Steve Vai, pour terminer avec Joe Satriani.

Ensuite, is ont joué ensemble pendant presqu'une heure.



J'ai ma dose de solo de guitar hero pour les 5 années à venir - et je dis ça avec le plus profond respect, en toute sincérité. Une grande leçon de dextérité et de musicalité. Car il ne faut pas non plus qu'un solo ne soit que démonstration technique : il faut qu'il vive au sein du morceau, qu'il ait une âme.


Je suis rentré faire une sièste, et ai repris mon vélo vers 21h pour EW&F à 22h15. Bien plus pratique de se rendre à vélo au festival que d'y aller en voiture. Pas à attendre, et ça ne me prend que 20 minutes.

Earth Wind & Fire donc... Avec AC/DC, peut-être un des groupes que j'ai le plus attendu de voir sur scène. Depuis ma seconde à Marie Curie (Versailles), où un certain Alain Bitard - un nom pareil, ça ne s'invente pas - m'a fait découvrir le monde du funk.
C'était l'année où Raise! est sorti, et Let's Groove passait en boucle à la radio, et dans mon walkman !



Trois des membres originaux sont sur scène : Philip Bailey a pris la relève de Maurice White à la tête du groupe.



Verdine White est toujours là, sautillant et grimaçant... tout en faisant semblant de jouer de la basse ! Ca fait des années que j'attends de voir ça de mes yeux, pour confirmer ce que je soupçonnais déjà en regardant diverses vidéos de concerts.
Il ne s'en cache pas cependant, laissant par exemple la partie de basse jouer pendant 8 mesures, alors qu'il a les deux mains posées sur les hanches !

Ralph Johnson n'est plus à la batterie, mais occupe le devant de la scène en jouant des percus.

Comme l'a dit Philip Bailey : 41 ans qu'ils font partie du groupe !

Ils ont maintenant deux jeunes chanteurs : le fils de Bailey, bof... Et B. David Whitworth. Excellent ! Une présence sur scène, que ce soit au chant ou aux percus. Il redonne au groupe le second souffle dont il mérite.